Les blessures du deuil

Le deuil, l’histoire d’une vie

Le deuil est une expérience intime et  souvent taboue. Lorsqu’à mots couverts, il est évoqué, c’est bien souvent à l’aide d’expression, usées, vidées de leur sens : « il faut faire ton deuil », «  tourne la page, » « arrête d’y penser » … « prends sur toi, sois forte »des phrases toutes faites, qui créent souvent plus de colère et d’incompréhension que d’apaisement.

Traverser son deuil, est douloureux et parfois  vous aimeriez trouver du soutien et un peu de réconfort. Vous aimeriez être rassuré sur ce que vous vivez, que l’on vous dise qu’il est normal de souffrir et qu’il est important de prendre soin de vous.

Qu’est-ce que le deuil ?

Parmi les pertes que l’on peut vivre, la perte d’une personne aimée est l’épreuve la plus difficile qu’un être humain ait à traverser. Le choc de la mort d’un être cher vous projette  dans un chaos, dans un  tsunami émotionnel qui provoque une grande période de déséquilibre, de déstructuration.

Parler du deuil

C’est parler de soi, de son intime, de  cette blessure invisible, qui ne se voit pas mais qui nous touche au plus profond de notre être, de notre cœur. C’est oser dire qu’on a mal, que l’autre nous manque. Qu’on  aimerait retenir le temps juste un instant pour se dire «  au revoir », pour se dire qu’on s’aime, pour se pardonner, pour, … .

Les  blessures du cœur

Que la mort soit prévisible ou non, c’est un traumatisme dont les répercussions physiques, psychologiques, relationnelles, sociales et spirituelles se font sentir toute une vie. Le deuil bouleverse la personne dans son être tout entier, et engendre souffrance, chagrin,  tristesse, peur de l’avenir, colère, culpabilité, honte  que parfois  les mots ne suffisent pas à exprimer.

Ses souffrances ont  des conséquences sur le comportement et la santé :le corps est perturbé par des troubles du sommeil, de l’appétit, de la fatigue…les pensées sont confuses et répétitives, on ne se reconnait plus. La capacité à communiquer, à faire des choix, à prendre des décisions est fragilisée. Le gout de vivre disparaît, «  plus rien n’a de sens ».On peut avoir des idées suicidaires..

Apprendre à composer avec l’absence de la personne aimée, apprivoiser  tant bien que mal cette souffrance, c’est déjà :

Le processus de deuil et ses  étapes qui s’entremêlent

Le  processus de deuil est naturel et inconscient, il est surtout propre à chacun et sollicite beaucoup d’énergie pour « panser cette plaie du cœur et du corps ».

le choc, la sidération, Tout d’un coup  votre vie bascule, C’est l’effondrement, Vous êtes  dévasté, vous essayez de vous accrocher à une branche pour ne pas sombrer dans ce tourbillon auquel vous ne savez pas  quand cela va s’arrêter.

la fuite, la recherche peut durer de 6 à 15 mois après le décès. On peut entrer dans une fuite en avant, une hyperactivité pour fuir la souffrance, l’insupportable, .On recherche l’autre dans son odeur, on met des photos partout, on met des vêtements, on sent son parfum. On cherche des signes de l’autre, on en perçoit d’ailleurs. On espère un signe ,on le cherche même si on fond de vous vous savez que vous n’entendrez plus jamais voix, son rire., ses pas derrière la porte. la chaise est vide.

La déstructuration. La période la plus douloureuse, après 12 mois  c’est le premier anniversaire, on a l’impression qu’on ne s’en sortira jamais. On   fait croire que ça va alors que votre intérieur est dévasté..  Vous avez peur de l’oublier  peur de devenir fou tellement l’absence et le manque sont là et vous font mal.

La restructuration : le manque et l’absence sont toujours lamais vous ressentez une consolation. Vous vous dites «  tiens  Aujourd’hui je n’ai pas pleuré, je ne t’ai pas cherché partout ». Vous êtes en paix avec la personne decedée.Il vous est possible de la laisser partir. Votre peine s’est adoucit, vous n’avez pas oublié l’être aimé mais il s’est logé dans votre cœur.

Survivre à l’autre, sans elle, sans lui prend  du temps. Le chemin du deuil c’est avancer vers soi, pas à pas dans cette inconnue … avant de se réapproprier sa  vie

 

« Prendre soin de soi pour réapprendre à vivre »

Il n’existe pas de recette toute faite, un deuil peut durer quelques années, il n’est jamais trop tard pour se faire accompagner et aider durant  ce travail de deuil.

Il est important de trouver un espace pour prendre soin de soi et de  pouvoir partager sa peine  dans cette période de grande vulnérabilité et de fragilité.

A votre rythme dans le respect de vos croyances et votre foi ,

Je propose des séances en entretien  individuel, en groupe avec la possibilité de me déplacer  en famille.

 J’organise  des ateliers deuil  et activités en groupe (qi gong, marche afghane, méditation)

J’utilise des approches thérapeutiques et psychocorporelles comme la naturopathie, la psycho généalogie l’auriculothérapie, l’acupuncture, l’etiomedecine les huiles essentielles, le massage, la réflexologie, dans  l’accompagnement du deuil et la fin de vie.

Marie-Christine LAVILLE: thérapeute  certifiée en accompagnement deuil et fin de vie   par IRFAP SUISSE, Rosette  POLETTI  spécialiste Suisse  du deuil.

tel (+33) 0674914418     Mail :mcl.damenature@gmail.com

le chemin du deuil est long sinueux et rocailleux, il est fait de montées et de descentes et il finit par déboucher sur une clairière plus douce